Voici notre sixième chronique historique tirée des archives de notre journal. Pour le mois de juin, voici le résumé d’un article rédigé par Stéphanie Chilibeck.
Le 125 PW est désormais Le Faubourg
À l’issue de son AGA, I’ ARCf de Saint-Jean, a révélé au public le nouveau nom de son édifice, communément appelé jusqu’alors le 125. Après trois heures de session de réflexion, une centaine de noms potentiels et l’intervention de Stratégie Révolution pour le logo, la nouvelle identité du monument a été définie.
Le faubourg… mérite néanmoins d’être défini. Sa signification : quartier d’une ville qui s’est développé en dehors de son enceinte. Dans le cas pratique de I’ AR Cf, son fief était à l’origine situé à Millidgeville. Il s’étend maintenant ou centreville.
Sa fonction : le Faubourg abrite les bureaux de l’équipe de direction de l’ARCf et la salle de conférence au 5°étage. Éventuellement, la direction désire y ajouter d’autres salles, notamment de multimédia. Au niveau de la rue Prince William se situe le lieu de rassemblement et de rencontre ouvert à tous, il accueillera prochainement un bistro. Des espaces locatifs de bureaux pourraient aussi être développés aux autres étages.
Le niveau donnant sur la rue Water a un fort potentiel auprès des touristes qui viennent par bateaux. Il serait donc possible d’ouvrir un point de vente offrant des produits locaux.
Sa rentabilité : de gros investissements de développement ne sont pas pour l’instant à l’ordre du jour, la priorité est de mettre Le faubourg aux normes de sécurité, en particulier la cage d’escalier. Michel Côté, directeur général de l’ARCf espère le« rentabiliser sur un échéancier de 3 ans ».
Les faubourgs à Paris décrivent des quartiers de la ville, on peut dire qu’à Saint Jean, le francophones ont pris leur quartiers. Le Faubourg constitue désormais le bastion de la culture française.
Un nouveau nom pour l’édifice
C’est le 15 juin 2006, à l’issue de son assemblée générale annuelle, que l’Association Régionale de la Communauté francophone (ARCf) de Saint-Jean avait officiellement dévoilé le nouveau nom de son édifice du centre-ville. Jusqu’alors connu sous l’appellation fonctionnelle « le 125 Prince William », l’immeuble fut rebaptisé Le Faubourg, une désignation riche de sens à la fois historique et identitaire.
Ce nom avait émergé à la suite d’un processus collectif incluant une séance de réflexion de trois heures, près d’une centaine de propositions et la contribution de l’agence Stratégie Révolution pour l’élaboration du logo. Ce changement visait à affirmer la présence francophone dans le cœur urbain de Saint-Jean.
Le terme faubourg, emprunté au vocabulaire urbain, désigne un quartier développé hors des limites anciennes d’une ville. Ce choix reflétait le parcours de l’ARCf, qui, partie de Millidgeville, avait étendu sa présence au centre-ville, dans un souci d’accessibilité et de visibilité accrues.
Le Faubourg devait jouer un rôle multifonctionnel. Le cinquième étage abritait déjà les bureaux de direction de l’ARCf et une salle de conférence, avec des projets d’aménagement de salles multimédia. Le rez-de-chaussée sur Prince William devait accueillir un espace public et éventuellement un bistro. D’autres étages étaient destinés à la location de bureaux. Le niveau donnant sur la rue Water, à proximité du port de croisière, représentait une opportunité idéale pour y développer un point de vente de produits locaux.
À court terme, l’objectif n’était pas d’implanter de nouveaux développements majeurs, mais plutôt de mettre l’édifice aux normes de sécurité, notamment au niveau de la cage d’escalier. Michel Côté, directeur général de l’ARCf à l’époque, avait exprimé le souhait de rentabiliser Le Faubourg sur un horizon de trois ans.
À travers cette nouvelle identité, l’ARCf marquait une étape importante dans la réaffirmation de la vitalité francophone à Saint-Jean. Comme les faubourgs parisiens qui, autrefois, avaient forgé l’âme d’une ville, Le Faubourg s’imposait alors comme un nouveau bastion de la culture et de la communauté francophone au Nouveau-Brunswick.
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