Les poutines râpées demeurent un mets populaire dans la communauté. Pour sa dernière levée de fonds, le Club Arc-en-Ciel en a préparé 265 et les a tout vendues durant la fin de semaine du 14 octobre.
Pour préparer et servir autant de poutines, il aura fallu 500 livres de patates, trois jours de travail et une dizaine de bénévoles chaque jour selon Clarence Allain, président du club.
Grâce à cette vente, les aînés ont pu collecter des fonds pour leur organisation tout en faisant découvrir ce plat traditionnel acadien aux membres de la communauté ne le connaissant pas.
Le défi de l’inflation
L’activité leur a permis de ramasser environ 700$ après avoir déduit les dépenses. Une belle somme, mais qui est inférieure à leurs deux ventes précédentes en raison de l’inflation. Monsieur Allain mentionne que la première fois qu’ils ont préparé les poutines, les sacs de 50 livres de patates coûtaient 7$ et que la deuxième fois ils ont dû payer 11$ par sac. Cette année, pour cette vente, le club a dû débourser 30$ par sac de la même quantité. Malgré la hausse du coût de production, le prix est resté à 5$ la poutine râpée comme pour les ventes antérieures.
Malgré ce défi, il s’agit d’une activité appréciée par les membres parce qu’ils ont beaucoup de plaisir à se rencontrer pour cuisiner. La prochaine vente de poutine aura lieu dans environ six semaines pour les personnes voulant passer une nouvelle commande.
Une opportunité d’apprentissage et de construction identitaire
Alexandra Louazel, enseignante de 3e année au Centre scolaire Samuel-de-Champlain, fait partie d’un groupe d’enseignants ayant acheté des poutines pour les faire découvrir aux élèves de leurs classes. Lors d’une réunion de Communauté d’apprentissage professionnel (CAP), elle et 3 autres collègues enseignant en 3e, 4e et 5e années ont décidé de prioriser la construction identitaire durant leur année scolaire. Leur but est de faire découvrir la culture francophone à travers cinq axes pour qu’ils se l’approprient: la cuisine, la musique, les arts visuels, la littérature et le cinéma (ou les séries télévisées).
Pour l’activité des poutines râpées, les classes sont allées voir les aînés en train de les cuisiner. Le jour de la dégustation, le bénévole Jean-Guy Babineau est venu en classe expliquer plus en détail le processus de préparation du mets. Il a d’ailleurs amené la machine utilisée pour râper les patates. Selon madame Louazel, les élèves ont apprécié l’activité et ont aimé découvrir le goût des poutines.
À lire aussi: «L’autre» poutine, acadienne, râpée… et énigmatique
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