Un prix Coup de coeur pour l’ARCf

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Jonathan Poirier

Éditeur/Rédacteur en chef
jonathan.poirier@arcf.ca

L’ARCf de Saint-Jean est fière d’annoncer qu’elle a reçu le Coup de coeur de l’année 2021 du Conseil économique du Nouveau-Brunswick Inc. (CÉNB) pour la région du Sud-Ouest le 28 octobre dernier.

Michel Côté (à gauche) et Claude Francoeur (à droite). Crédit: Jonathan Poirier.

Choisie parmi les trois finalistes, l’ARCf s’est démarquée grâce à l’étendue de ses services pour la francophonie saint-jeannoise et son innovation. Elle soutient fièrement sa communauté dans plusieurs secteurs tels que l’éducation, la culture et la santé grâce à ses espaces communautaires et ses nombreux services. Son secteur de la petite enfance a connu une croissance fulgurante au fil des dernières années, ce qui a requiert l’embauche d’une soixantaine d’éducatrices pour ses deux centres de la petite enfance à Saint-Jean et Quispamsis.

 

Le président du CÉNB, Claude Francoeur, a souligné à la remise du prix:

«Malgré les défis sans précédent causés par la pandémie, nos entreprises francophones continuent de faire preuve de courage et de détermination et propulsent notre économie. Le succès d’entreprises telles que notre gagnant pour la région du Sud-Ouest représente une source d’inspiration pour nos membres et nos communautés. Le CÉNB félicite chaleureusement l’Association Régionale de la Communauté francophone de Saint-Jean pour s’être démarquée et nous sommes heureux de reconnaitre sa réussite en lui remettant ce Prix Coup de coeur 2021.»

Un recrutement difficile

Le recrutement du personnel en petite enfance est cependant un défi. Les salaires offerts ne sont pas suffisamment compétitifs avec le marché du travail.

«Les éducatrices méritent plus pour le travail si important, mais augmenter directement leur salaire aurait un impact majeur sur les frais de service au parents. Le gouvernement provincial doit augmenter sa contribution dans le financement de leurs salaires pour régler ce problème d’attractivité vers la profession.» affirme Michel Côté, directeur général de l’ARCf.

Pour répondre à ces besoins de main-d’œuvre, l’ARCf est très active dans le recrutement. Elle se tourne aussi vers les candidats à l’international. Environ 40% des éducateurs et éducatrices de l’ARCf ont été recrutés de la France, de la Belgique, du Maroc et d’autres pays où la francophonie est vibrante.

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