Moins de trois mois seulement après son installation à Saint-Jean, le CAFi en action!

Au Canada, ils appellent cela soins de premiers secours, ailleurs ça se dit secourisme. Il s’agit en tout cas d’un programme où on enseigne non seulement les astuces et techniques d’administration de premiers secours et de soins à prodiguer lors de situations d’urgence.

Crédit: Théophile Mbemi Youssi.

Ce dimanche 24 mars, en collaboration avec l’ARCf, le bureau satellite du CAFi (Centre d’accueil et d’accompagnement francophone des immigrants du Sud-Est du Nouveau-Brunswick) à Saint-Jean, sous la supervision de M. Anouar Lamsouber, a offert à sa clientèle francophone un programme certifié de formation de premiers soins générale.

Pendant près de 12 heures, de 8 heures à 20 heures, une quinzaine de participants a suivi avec beaucoup d’engouement les enseignements de Rino, technicien paramédical. En 19 chapitres, en effet, illustrés par le Manuel de référence des premiers secours par cœur + AVC de la Fondation des maladies du cœur, M. Rino a baladé ses apprenants adultes et jeunes autour des notions tournant entre autres sur l’encadrement légal, la gestion des réactions allergiques sévères, les urgences liées à l’environnement, les problèmes de traumatisme, les problèmes médicaux, l’utilisation du défibrillateur externe automatisé (DEA), la pratique de la réanimation cardio-respiratoire (RCR) pour bébés, enfants et adultes, la maîtrise des accouchements d’urgence/avortement spontané et la gestion en situation d’urgence de nombreuses autres pathologies.

La formation a été entrecoupée par de nombreuses pauses. Sans toutefois avoir la prétention de se substituer au personnel médical et aux professionnels de la santé, les participants, avec la promesse de recevoir dans les prochains jours leurs certificats, sont repartis satisfaits et édifiés par les présentations et les nombreuses démonstrations pratiques de l’instructeur.

Le secret des techniques essentielles et préliminaires des soins d’urgence aux personnes qui en ont besoin, à la maison, à l’école, sur les lieux du travail, dans la rue, comme la maîtrise d’une hémorragie, la pose d’une attelle, le dégagement des voies respiratoires, le pansement d’une blessure a été levé, pour le bonheur des populations… et des participants pour qui la détention du certificat est un atout dans la recherche de l’emploi.

Vivement que ce genre d’initiative soit renouvelée, la demande parmi les immigrants ayant été plus forte que l’offre initiale de 15 places!

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