Les lettres des Pionniers qui se rendent jusqu’à Calgary

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Annie Somers

Agente de développement communautaire
École des Pionniers
Annie.Somers@nbed.nb.ca

L’art d’écrire des lettres ne s’est pas perdu dans la classe de 4e/ 5e année de Madame Chantal Anderson à l’École des Pionniers. Un échange avec la classe de Madame Christine Perron, une enseignante de l’École Notre-Dame de la Paix, une école francophone catholique située dans le sud-est de Calgary qui accueille les élèves de la maternelle à la 6e année. Deux anciennes collègues de travail du Centre scolaire Samuel-de-Champlain, Madame Chantal et Madame Christine Perron, sont contentes de cheminer ce projet au sein de leur salle de classe, malgré les 4576 kilomètres qui séparent leurs deux classes.

Madame Christine Perron nous partage que: «La correspondance est une situation d’écriture des plus signifiantes. Ils profitent de cette activité pour enseigner la lettre et parfois même, nous utilisons certains projets d’arts lorsque nous envoyons des lettres. Finalement, c’est également une occasion de réinvestir ce qu’ils apprennent en études sociales lors de la découverte des provinces de l’Atlantique».

Madame Chantal ajoute: «Pour ce qui est du projet, c’est notre deuxième lettre que nous recevons des élèves de la classe de Christine. Les élèves étaient super excités d’écrire leur première lettre à leur correspondant. Ils étaient très motivés à écrire. C’était vraiment beau de voir leur excitation».

Voici quelques commentaires des élèves

«C’est intéressant de découvrir quelqu’un qui vient d’une région même si nous n’aurons probablement pas la chance de le rencontrer.»

«C’est intéressant d’apprendre à propos de leur culture, de leur école et de leur région. J’apprends à connaître la personnalité d’une autre personne.»

«J’aime envoyer une lettre en papier, car ça prend beaucoup plus d’effort que si je l’écrivais à l’ordinateur. Je suis heureuse de recevoir la lettre, d’apprendre de quelqu’un, d’un étranger.

«C’est “l’fun” de communiquer avec quelqu’un à l’autre bout du pays.»

«J’aime qu’on peut garder un souvenir “réel”, l’accrocher dans ma chambre.»

«Moi j’aime beaucoup partager avec les autres parce que normalement, dans la classe, on parle à voix haute. Lorsque j’écris, je réalise que je peux m’exprimer davantage. J’aime partager des choses d’ici.»

«J’aime m’exprimer par lettre au lieu de le dire oralement. Ça prend du temps, je peux apprécier le travail fait et j’aime envoyer des œuvres avec ma carte.»

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