L’église Saint-François-de-Sales fait peau neuve

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Jonathan Poirier

Rédacteur en chef
jonathan.poirier@arcf.ca

Après plus d’une vingtaine d’années après sa construction, l’église Saint-François-de-Sales entreprend cet automne ses premières rénovations pour l’améliorer.

Bâti en 1998, l’édifice est encore en bonne condition et ne semblait pas avoir besoin de travaux, ce qui a surpris de nombreux saint-jeannois de voir ses murs extérieurs être enlevés en mi-septembre. C’est en allant discuter avec Joceline Léger, bénévole de la paroisse, que l’on comprend la nature et l’importance de ces rénovations.

Optimiser la consommation d’énergie

Des thermopompes et de nouveaux luminaires au plafond améliore la consommation d’énergie de l’église. Crédit: Jonathan Poirier.

Lorsqu’on visite le sous-sol de l’église, on constate l’ampleur des travaux qui va au-delà des panneaux extérieurs. Des thermopompes ont été installées durant l’été et le système d’éclairage a été remplacé pour réduire la consommation d’énergie du bâtiment. Les nouveaux luminaires au plafond, par exemple, ne nécessitent que 30 watts au lieu de 160 watts pour la même puissance d’éclairage.

Pour rendre les thermopompes plus efficaces, il fallait améliorer l’isolation du bâtiment. «Avec ça, on a été recommandé de mettre de l’isolation. Le plus facile, c’est par l’extérieur. Le siding avait fait son temps, donc on a décidé que c’était le temps de le changer. C’est un beau projet!» explique madame Léger.

Au niveau du premier étage, où l’on célèbre les messes, tout a été repeint après l’installation des thermopompes. On a aussi ajouté de nouveaux agenouilloirs plus confortables pour les paroissiens durant les moments de prière.

Père Knox, le curé de la paroisse Saint-François-de-Sales, affirme avoir appris deux choses lors de ces rénovations: «Premièrement, j’ai fait une observation. Il y a cinq hommes qui travaillent sur le revêtement. Deux de ces hommes ont travaillé longtemps dans leur profession. Avec un cercle d’amis, nous pourrons faire un travail extraordinaire! On peut accomplir de grandes choses même quand on n’est pas jeune! Deuxièmement, le travail à l’extérieur de l’église est une métaphore pour le travail qui continue dans nos cœurs. Nous sommes les disciples de Jésus alors il faut un projet de revêtement dans nos cœurs. Lorsque nous faisons une alliance avec la vérité et le pardon, les deux sont nécessaires. La vérité c’est le bois qui nous permet de construire un mur solide pour notre âme. Le pardon et la réconciliation sont les clous qui nous permet de continuer à aimer après les difficultés.»

De nouveaux travaux à venir

Tous les travaux ont été financés par les paroissiens au fur et à mesure comme l’explique Joceline Léger: «Ce sont tous les paroissiens qui ont payé pour ça. C’est beaucoup de travaux, c’est beaucoup de sous, mais c’est comme une maison, il faut que tu l’entretiennes». Elle ajoute que les coûts sont raisonnables et que les économies d’énergie réalisées au fil du temps réduiront les factures d’électricité de la paroisse.

Au printemps prochain, madame Léger affirme qu’une deuxième phase de travaux améliorera davantage l’édifice. On planifie refaire l’entrée de l’église Saint-François-de-Sales lorsque le ciment sera remis à niveau dans cette zone. Elle mentionne que le Père Knox veut aussi éventuellement installer un meilleur système de son.

Lorsque les rénovations actuelles seront terminées, la communauté saint-jeannoise sera d’ailleurs invitée à une activité de retrouvailles pour célébrer la fin des travaux. La date de l’événement sera annoncée plus tard cet automne.

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