Lancé au début de 2022, ce projet financé par les gouvernements du Canada et du Nouveau-Brunswick permet à l’ARCf de s’assurer que les aînés francophones vivant à Saint-Jean reçoivent les services dont ils ont besoin pour rester chez eux plus longtemps.
Durant l’été, une équipe de l’Université de Moncton a réalisé une trentaine d’entrevues individuelles avec des aînés pour ramasser des données sur leurs réalités et leurs besoins pour la phase 1 du Projet pilote sur les aînés en santé (PPAS). Cette collection d’information est complémentaire à l’Étude sur les besoins quant au manque au niveau du soutien et des services en Français pour les personnes aînées francophones de la région de Saint-Jean qui a été réalisée en 2020, puisqu’elle a constaté un manque de données probantes sur le profil des aînés.
La tenue de ces études permettra d’avoir le portrait exact d’une situation connue, mais non documentée. «Depuis plusieurs années les aînés francophones de la grande région de Saint-Jean sont laissés pour compte et n’ont accès qu’à peu de services dans leur langue dans notre région. De plus, nous avons constaté qu’ils ont de la difficulté à se retrouver parmi les services offerts et avec l’âge ils ont de plus en plus de défis avec la langue anglaise, la complexité du système et le jargon utilisé pour accéder aux services disponibles», affirme Michel Côté, directeur général de l’ARCf.
De nouveaux espaces et des présentations riches en information
Parmi les autres objectifs du PPAS, il y a la création de lieux faciles d’accès et d’offrir des activités d’animation, de formation et d’accompagnement. Il s’agit de deux types de besoins dont Michel Côté souhaite voir du progrès dès cette année: «Les aînés n’ont pas accès à des activités communautaires en français, des formations et des activités de mieux-être, des ressources qui leur permettrait d’augmenter leur résilience pour mieux gérer leurs maladies chroniques, réduire leur anxiété, se préparer pour l’avenir, rester actifs et socialiser en français.»
L’installation d’un espace d’activités pour les 50+ directement dans le Centre Samuel-de-Champlain en septembre dernier fait partie de ce projet. Le lancement au début de la nouvelle année d’un nouvel espace de services communautaires permettra d’aider les aînés francophones à trouver les services dont ils ont besoin pour rester à la maison plus longtemps et les aider à naviguer le système, les objectifs mêmes du Projet pilote sur les aînés en santé.
À lire aussi: De nouveaux espaces en construction au Centre communautaire Samuel-de-Champlain
Niveau activités, des présentations par des professionnels sont offertes gratuitement depuis le mois de septembre. Philippe Richard, avocat, a donné une présentation sur les procurations et testaments tandis que la diététiste Renée Cool a expliqué en octobre comment économiser de l’argent en cuisinant pour une ou deux personnes. Le 2 novembre, ce sera au tour du Défenseur des aînés du Nouveau-Brunswick et de la Commission des services financiers et des services aux consommateurs d’offrir des séances d’information.
Un forum communautaire aura aussi lieu le 5 novembre pour permettre aux personnes âgées de discuter en groupe des défis et enjeux sur le vieillissement et faire connaître leurs inquiétudes et besoins.
Les activités intergénérationnelles, qui étaient très populaires avant la pandémie, sont aussi de retour cette année. La première aura lieu le 26 octobre sous le thème de l’Halloween et plusieurs autres seront annoncées sous peu.
Partagez cet article:
Connectez-vous sur les réseaux sociaux :
Recevez les derniers articles :
Plus comme ceci :
Ça bouge au Club Arc-en-ciel pendant l’été!
On dit que les voyages forment la jeunesse, mais elle enrichit aussi la vieillesse! Ce dicton a été vécu par…
Nicole Arseneau-Sluyter élue à la présidence de la SANB
Après six mois à l’intérim de la présidence de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB), Nicole Arseneau-Sluyter a réussi…