La communauté ukrainienne à Saint-Jean est estomaquée par ce qui se passe dans leur pays natal. Plusieurs sont inquiets parce que des membres de leurs familles sont dans la mire de l’armée russe. Les nuits blanches sont la norme ces derniers jours pour cette collectivité. Ce fut donc une joie de passer un petit moment avec une jeune famille qui vient d’arriver dans la ville portuaire.
Christine et Constantin Voitsekhovskyi sont arrivés avec leur fils de 6 ans, Gregori, le mois dernier. Ils sont arrivés avec plein d’espoir et de motivation. Christine dit qu’ils sont venus à Saint-Jean pour «changer notre vie». Christine parle français, anglais, russe et ukrainien. Son mari parle toutes ces langues, sauf le français, qu’il souhaite apprendre. Ils veulent que Gregori apprenne les deux langues officielles de la province et du pays.
En le leur demandant, pourquoi ont-ils choisi Saint-Jean, la jeune femme de 34 ans a circulé dans la ville par Google Street View. Ils sont tombés amoureux de l’architecture du Uptown. Ils sont à la recherche d’une voiture au moment de cette écriture, donc ils n’ont pas eu l’occasion de visiter les environs encore. Ça ne fait qu’une dizaine de jours depuis leur arrivée. Ils sont impatients d’explorer la région.
Constantin, 44 ans, est formé dans le design informatique et dans la création de contenu web. Son expérience lui permet de faciliter des projets de marketing ou des produits web intéressants et visuellement attirants. Christine est une comptable de formation. Les deux sont prêts à essayer de nouvelles choses. Ils veulent s’aventurer dans le bénévolat. Il se peut que vous croisiez Christine dans les corridors du Centre communautaire Samuel-de-Champlain dans les prochaines semaines.
Établir des racines canadiennes
Les parents de Gregori ont hâte de le placer dans une école. Tout de suite, il passe trop de temps devant des écrans de téléphone mobile, mais le pauvre s’ennuie. Le couple a confiance que les choses se replaceront rapidement, une fois qu’il est inscrit dans une école.
Quant à la situation en Ukraine, leurs familles sont en sécurité pour l’instant. Leurs proches vivent dans le centre du pays, donc loin des zones de conflits. Les membres jeunes continuent d’aller à l’école, un signe encourageant, pour l’instant.
Dans les yeux de Christine et de Constantin, on constate la joie d’être au Canada. Mais également, de la tristesse pour leurs compatriotes et leur famille au loin. La famille Voitsekhovskyi est motivée à se créer une place dans la communauté saint-jeannoise. Le couple veut d’autres enfants. Il veut établir des racines canadiennes.
Au bout du compte, en parlant avec ces deux jolies personnes, on ressent l’espoir et l’effervescence de la communauté immigrante à Saint-Jean, mais surtout la résilience de l’esprit ukrainien.
À lire aussi: Nouvelles cibles d’immigration: et les francophones?
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