La chasse aux nids de poule est ouverte

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Jonathan Poirier

Éditeur/Rédacteur en chef
jonathan.poirier@arcf.ca

Après les routes enneigées de l’hiver vient ensuite le tour des nids de poule pour ce qui est d’embêter les automobilistes. Omniprésents à Saint-Jean, les employés de la Ville font de leur mieux pour tenter de les faire disparaître.

Le commissaire des Travaux publics et des Transports Mike Hugenholtz. Crédit: Jonathan Poirier.

D’entrée de jeu, le commissaire des Travaux publics et des Transports affirme que le dur hiver que nous venons de traverser a engendré un nombre record de trous sur les routes: «Les nids de poule sont comme les fleurs, ils sortent chaque année au printemps. Par contre, c’est la pire année qu’on a vue depuis longtemps». Il ajoute qu’en l’espace de deux à trois semaines, il y aurait eu environ 200 plaintes de citoyens à ce sujet.

Cependant, monsieur Hugenholtz reste fier des résultats obtenus jusqu’à maintenant. Il affirme que dans les 12 à 13 derniers jours, près de 750 nids de poule ont été réparés et que la Ville en répare autant que possible. Ce sont les équipes de déneigement qui s’occupent actuellement de boucher les trous dans les routes, donc celles-ci s’attaquent au problème lorsqu’il n’y a pas de tempête à déblayer.

Un problème récurrent

Le commissaire a aussi tenu à expliquer les causes des nids de poule pour démontrer leur récurrence annuelle. Il affirme que ceux-ci sont causés par le gel et le dégel. De l’eau s’infiltre dans des craques de l’asphalte et quand elle gèle, elle prend de l’expansion et affaiblit la route jusqu’à la création de trous. Les chemins où s’accumule beaucoup d’eau, tels que ceux qui doivent parfois être fermés à la circulation lors de fortes précipitations, sont donc plus vulnérables au phénomène.

En moyenne, selon monsieur Hugenholtz, une rue nouvellement pavée va durer entre 12 et 18 ans avant de voir apparaître ses premiers nids de poule, mais cela dépend toujours de son utilisation par les automobilistes et camionneurs. Les artères principales, telles que l’avenue Rothesay, ont beaucoup de trafic et s’endommagent plus rapidement. Celles-ci sont actuellement la priorité de la Ville dans leurs travaux de réparation.

Pour boucher les trous dans les routes, les employés municipaux utilisent un mélange d’asphalte froid qu’ils compactent ensuite avec une machine. Ce mélange est peu couteux, environ 10 à 20 mille dollars annuellement, puisqu’il provient des restes d’asphalte qui n’ont pas été utilisés durant les travaux de construction de l’été dernier.

Le commissaire des Travaux publics et des Transports invite d’ailleurs tous les citoyens à rapporter les endroits nécessitant des travaux de réparation. Il est possible de le faire en appelant la Ville au 506 658-4455 ou en remplissant un formulaire en ligne.

Selon la Ville, les nids de poule coûtent en moyenne 400$ par réclamation d’automobiliste ayant subi des dommages à son véhicule.

L’entrevue a été réalisée en anglais et les réponses ont été traduites.

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