Une vente de livres au Centre scolaire Samuel-de-Champlain de Saint-Jean bat son plein cette semaine, et les élèves sont nombreux à se presser pour découvrir les nouveautés et les collections qui les intéressent le plus.

Edith Savoie et Victorine Robichaud. Crédit: Sébastien Caron.
Cet évènement qui a normalement lieu deux fois par année est de retour après la pause forcée liée aux restrictions sanitaires imposées par la COVID-19 ces dernières années. Le rendez-vous était donc très attendu, tant par les élèves que leurs professeurs, mais ils n’étaient pas les seuls à attendre le retour de cette vente.
Pour Victorine Robichaud, enseignante retraitée mais toujours active au sein de l’école, le livre reste un moyen privilégié de stimuler l’intérêt des enfants pour la lecture. Selon elle, il faut travailler autour du livre, en créant des temps spéciaux dédiés à la lecture et en proposant des thèmes et des collections qui correspondent aux centres d’intérêt des élèves.
Madame Robichaud est convaincue que la lecture est un investissement de temps qui en vaut la peine. Elle encourage les parents à lire avec leurs enfants et à créer une culture familiale de la lecture, en montrant l’exemple et en partageant leurs coups de cœur. Pour elle, la lecture est un moyen de se cultiver et de s’instruire, mais aussi de se divertir et de stimuler l’imagination.
Malgré les défis posés par la concurrence de la télévision et d’Internet, Victorine Robichaud reste optimiste quant à l’avenir du livre, si tant est que l’on donne le gout de lire aux plus jeunes.
Un accès limité aux livres en français
Quant à la situation du livre en français à Saint-Jean, elle déplore le fait qu’une librairie bien connue de la cité portuaire ne cherche pas à faire l’effort de séduire le public francophone ou francophile.
À lire aussi: Difficile de trouver des livres en français à Saint-Jean
Elle regrette également que le gouvernement ne soit plus en mesure de subventionner la distribution de sacs de livres gratuits aux familles à la naissance de leurs enfants. Pour elle, cette initiative, «Le don de lire» était importante pour encourager la lecture dès le plus jeune âge et pour offrir aux familles un accès à la culture et les inciter à faire la lecture à leurs petits.
La lecture, un investissement
Au-delà de son engagement pour la promotion de la lecture, Victorine Robichaud se distingue par son organisation et son dynamisme. Elle est appréciée de ses bénévoles pour sa capacité à mobiliser les troupes et à gérer les opérations avec efficacité. Sa passion pour la lecture est communicative, et elle inspire aux élèves l’envie de devenir de bons lecteurs.
Pour Madame Robichaud, la lecture est un investissement comparable à celui qu’on fait pour d’autres activités quelles qu’elles soient: «La lecture, ça demande de l’investissement. Le champion au hockey, il a commencé à quatre ans, puis la famille s’est levée à 4h du matin, pour aller à l’aréna pour pouvoir le faire pratiquer. Devenir un bon lecteur, c’est pareil, c’est un investissement de votre temps.»
En somme, la vente de livres au centre scolaire de Saint-Jean est l’occasion de célébrer la lecture et de promouvoir la culture francophone. Grâce à des passionnés comme Victorine Robichaud, les livres continuent d’occuper une place centrale dans la vie des enfants et des familles de la région. La vente de livre est en place dans l’entrée du centre scolaire depuis le mercredi 29 mars et jusqu’au 31 mars.
Partagez cet article:
Connectez-vous sur les réseaux sociaux :
Recevez les derniers articles :
Plus comme ceci :
Grève à la Ville de Saint-Jean: Les travailleurs revendiquent des salaires équitables
La Ville de Saint-Jean est depuis mardi le théâtre d’une grève majeure impliquant environ 140 travailleurs affiliés à la section…
Un incendie majeur confine les saint-jeannois à l’intérieur
Un incendie majeur à l’installation de recyclage AIM à Saint-Jean a entraîné un ordre volontaire de mise en place d’abris…