Des projets pour se mettre en état d’action climatique

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Eric Kennedy

Agent de développement communautaire
Centre scolaire Samuel-de-Champlain
eric.kennedy@nbed.nb.ca

Quand on parle d’écoles communautaires entrepreneuriales, on parle entre autres d’apprentissage par des projets réalisés par des élèves. C’est l’avenir de l’éducation, afin de s’adapter à la société, qui est en constante évolution. Mais voilà que les écoles pourraient s’avérer être également une réelle solution pour se mettre en « état d’action climatique » face au réchauffement de la planète! Et !mpact 6-8 du Centre scolaire Samuel-de-Champlain de Saint-Jean a démarré la semaine dernière les choses en grand avec pas moins de 130 projets petits et grands!

Au total, les quelques 230 élèves de la 6e à la 8e année du Centre scolaire Samuel-de-Champlain ont proposé pas moins de 130 projets touchant de près ou de loin le thème de l’environnement à l’école ou encore dans la communauté. Si certains proposaient d’ajouter des abreuvoirs, afin de réduire les bouteilles de plastique jetables, d’autres proposaient des solutions pour réduire les algues bleues dans nos cours d’eau, allant même jusqu’à repenser notre agriculture, trop intensive et dommageable pour l’environnement. D’autres projets proposaient de construire des habitats pour des animaux ou des insectes polinisateurs, d’installer des séchoirs peu énergivores pour éliminer le gaspillage de papier, de sensibiliser les gens aux effets climatiques sur nos rivières et auprès des pêcheurs, etc.

C’est ce que l’on appelle l’apprentissage expérientiel, c’est-à-dire d’apprendre les matières présentes dans le curriculum scolaire via des projets, des expériences authentiques et des observations de la vie. Bon nombre de projets proposaient ainsi une approche entrepreneuriale à vocation sociale (ou consciente), afin de rendre nos élèves engagés dans leurs apprentissages et dans leur communauté.

«Nos jeunes seront confrontés à plusieurs défis dans un futur rapproché. Si nous pouvons faire en sorte qu’ils puissent croire qu’ils sont capables d’avoir un impact dans leur communauté, et leur montrer comment des gens actifs, engagés et capables d’exercer leur pensée critique, ils seront en mesure de nous aider à affronter collectivement tous les défis sur notre route! C’est important pour nous de leur montrer qu’il y a des solutions et de l’espoir en leur donnant des outils pour bâtir un meilleur futur possible» de renchérir William Duncan, l’un des enseignants de 8e année derrière le projet !mpact 6-8.

Bref, la graine a été semée avec !mpact 6-8 et espérons que d’ici quelques années, nos écoles seront au cœur de notre stratégie nationale, afin de s’adapter aux défis de la vie, qu’ils soient environnementaux, sociétaux ou autres!

À lire aussi: Réinventer l’éducation à Saint-Jean : la mission ambitieuse du Centre scolaire Samuel-de-Champlain

 

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