Haidar Al Najaar et sa sœur Rous sont à leur deuxième année à l’École des Pionniers. Haidar est en 4e année et Rous est en 2e. La famille Al Najaar est une parmi les 80 000 familles syriennes qui se sont installées au Canada après une guerre civile dévastatrice qui a éclaté il y a 10 ans en Syrie. Leur parcours en famille passe par l’aéroport international Pearson de Toronto le 30 janvier 2016 et par après ils se sont installés dans la ville de Saint-Jean. Haidar a accepté de nous donner une petite entrevue.
Quand es-tu arrivé au Canada? Tu avais quel âge ?
J’avais 5 ans quand nous sommes arrivés au Canada. Je me souviens de partir de l’aéroport en Syrie, pis après, je me suis réveillé et nous étions arrivés au Canada. J’ai dormi pendant tout le vol! Mon premier moment de confusion était comme instantané! C’était lorsque j’ai vu la neige et qu’il faisait froid.
Parle-moi de ta famille ?
J’ai un papa, qui s’appelle Mohammad. Ma maman est Reham Abazid, ma sœur Rous et ma bébé sœur Shaden. Rous et moi sommes nés en Syrie. Mais ma plus jeune sœur est née au Canada. Ce que j’aime le plus de ma famille est qu’on est ensemble, que nous sommes des bonnes personnes et on s’aime beaucoup.
Ce qui te manque le plus de ton pays natal ?
Je suis né en Syrie. Je manque beaucoup mes grands-parents. Quand je vivais en Syrie, et que j’étais triste ou que j’avais peur, mon grand-papa m’apportait au parc dans notre voisinage et on jouait ensemble. Il aimait beaucoup me chatouiller pour me faire oublier pourquoi j’avais peur. Maintenant on se parle souvent au téléphone et j’aime beaucoup nos conversations.
Comment te sens-tu de voir le drapeau de ton pays natal dans ton école canadienne ?
Lorsque je vois le drapeau de la Syrie dans mon école au Canada, je me sens comme si je suis à ma maison. Je me sens fier et content. Je suis content de voir que le drapeau de la Syrie est entouré d’autres drapeaux, parce que ça démontre qu’on est une grosse famille.
Qu’est-ce que tu aimes de ta vie au Canada ?
J’aime mon école et les dîners de Monsieur Pierre. Les personnes qui m’entourent sont gentilles, et les gens qui nous aident dans notre communauté.
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