Puisque les catastrophes naturelles sont de plus en présentes et pour mieux faire face à leurs répercussions, la ville de Saint-Jean annonçait au début décembre un investissement conjoint avec le gouvernement canadien pour améliorer certaines de ses infrastructures.
Si la ville déboursera 18 millions de $, de son côté Ottawa fournira quelque 12 millions. La somme totale permettra notamment de surélever le pont-jetée de la baie Courtenay afin de prévenir les inondations dues à l’augmentation du niveau de la mer. De plus, une nouvelle station de pompage verra le jour et aura pour fonction de drainer le bassin d’admission en cas de marée haute.
Lors de la conférence de presse tenue le 2 décembre dernier, il y a également été fait mention que les investissements consolideraient certaines infrastructures déjà existantes. Ce sera le cas avec la station de traitement des eaux usées de Lancaster où ses bermes – les monticules de terre l’entourant – seront surélevées préservant ainsi l’arrivée de l’eau dans la station. Du côté de la station de traitement de Millidgeville, ce sera le système de désinfection par ultraviolet qui sera remplacé et rehaussé. Enfin, des améliorations seront également apportées à la protection contre les inondations dans le réseau d’égouts de Lower Cove.
Planifier pour être plus résilient
Présents lors de la conférence de presse, le député de Saint-Jean – Rothesay, Wayne Long, ainsi que le maire suppléant de Saint-Jean, John MacKenzie, n’ont pas manqué de rappeler qu’en raison des changements climatiques et des effets qu’ils ont sur certains événements météorologiques d’envergure, il était important de prévenir en investissant dans les infrastructures, ce qui permettra d’être plus résilient lorsque surviendront certaines catastrophes comme des inondations.
Le député libéral de Saint-Jean – Rothesay a également mentionné qu’étant donné que «les vents, les ouragans et les inondations sont de plus en plus présents, il est nécessaire d’investir en guise de prévention». Le député Long affirme que pour chaque dollar mis dans la prévention, c’est 50$ d’économie dans la reconstruction. En vérifiant les dires du député, on s’aperçoit qu’il est sur la même longueur d’onde que l’ONU. Sur son site, l’organisation internationale rappelait en 2018 que «les catastrophes induites par les aléas naturels et technologiques touchent des millions de personnes et causent des pertes économiques estimées à environ 250 à 300 milliards de dollars».
L’argent investi par le fédéral dans les infrastructures de Saint-Jean provient du Fonds d’atténuation et d’adaptation en matière catastrophes (FAAC) lancé en 2018 avec un investissement de départ de 2 milliards, auquel le gouvernement canadien a ajouté une somme supplémentaire de 1 375 milliards de $ lors du budget de 2021.
Du côté de la ville, le maire suppléant John MacKenzie s’est évidemment montré très satisfait de la somme consentie par le fédéral. Quant à Samir Yammine, directeur de la Gestion des ressources et de l’énergie de la ville de Saint-Jean, il a mentionné que les travaux allaient durer assez longtemps et que l’ensemble des travaux seraient parfaitement planifiés avec la firme d’ingénierie retenue. Il en allait de la réussite du projet.
À lire aussi: Immigration: nouvelle stratégie pour Saint-Jean
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