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Saint-Jean
Mercredi, novembre 12, 2025
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Promenades autour de Saint Jean

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Que faire par un bel après-midi autour de Saint-Jean ? Il fait beau malgré que l’hiver est à nos portes avec sa route glacée, ses camions de déneigement et tout le tralala. Mais pour tout de suite, profitons du soleil encore chaud. Ne courez pas mettre votre maillot, mais nous n’avons pas encore besoin de nos gros duvets…

Pourquoi ne pas sortir de la ville, pour aller contempler ces couleurs d’automne ? Ainsi que ces magnifiques tableaux dont tous les peintres jalousent le coup de pinceau. Si vous n’avez pas de voiture demandez à un ami la gentillesse de vous y amener. Mais où? Mais partout! Un 360 degrés vous confirmera que partout c’est magnifique mais voici tout de même mes coups de cœur!

Autour de Saint Jean, sur la route de Moncton, mais juste en sortant de Saint-Jean, en prenant la sortie de l’aéroport vous suivrez la petite route vous y rendant. Vous verrez tous ces arbres changeant de couleur mais également perdant leurs feuilles et se préparant au décor hivernal. 

Continuez et vous arriverez dans un charmant petit village loyaliste qui suit la Baie de Fundy et où les fruits de mer sont délicieux. Poussez jusqu’à son port de mer pour y découvrir  son pont couvert. Les amateurs de souvenirs seront ravis par ses petits magasins typiques pour y acheter le souvenir parfait pour la famille. 

Balade autour de Saint-Jean : St Martin

Puis ceux qui ont toujours la caméra au cou, vous serez bouche bée par la beauté du panorama juste de l’autre côté du port: l’endroit parfait même avec un cellulaire pour la photo parfaite. Vous constatez que j’utilise souvent le mot parfait, mais il m’en reste un. C’est pour la fameuse soupe aux poissons que l’on appelle chaudrée et qui à mon avis est parfaite.  

Voilà un coin à visiter par une belle journée ensoleillée pour prendre des photos et manger un bol de soupe tout en surveillant les enfants jouant sur les galets ou pour les plus vieux en découvrant les fameuses grottes marines de St Martin, accessibles à marée basse et ce à 45 minutes de Saint-Jean.

Ces grottes sont formées par l’érosion des roches du Permiens-Trias datant d’environ 250 millions d’années selon l’UNESCO. Elles ne sont accessibles qu’à marée basse. Il est crucial de surveiller le retour de la marée pour ne pas rester pris au piège. La région offre aussi des sentiers de randonnée.   

Mais gardez vous de belles journées avant la neige pour pousser votre visite jusqu’au Parc Alma. Admirez l’œuvre de la nature: les pots de fleurs à Hopewell Rocks, Parc provincial.

La mémoire acadienne.

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La mémoire acadienne comme toutes les autres mémoires du monde, reste vivante et se transmet tant et aussi longtemps qu’il y a des gens, des acadiens de souche ou de génération qui sont vivants et qui transmettent leur savoir et leurs traditions. 

Cette mémoire peut être orale et transmise de génération en génération, ou écrite, filmée etc, et elle vit s’ il y a des émetteurs (les anciens) et des récepteurs(les +\- jeunes). Il doit y avoir volonté de part et d’autre,naturellement.

Comment la transmettre ?

Cette mémoire acadienne est transmise en grande partie par la langue mais pas seulement. La musique, les histoires, les recettes et encore certainement les traditions familiales de chaque famille sont les véhicules de transmission par excellence.

Dans cette rubrique nous allons vous présenter des recettes, des chansons, des rituels qui se transmettent et que l’on partagera avec vous. Et pourquoi ne pas commencer par l’automne, cette saison qui nous forçait à nous préparer pour l’hiver.

D’abord le tri des vêtements, nous sortons les lainages et les manteaux, et dans les familles nombreuses nous passions aux suivants en espérant que ceux qui nous donnaient leurs manteaux et tout ce qui allait avec, avaient gardé un air neuf.

Puis tous les légumes racines que nous mettions dans la cave bien fraîche afin de les conserver le plus longtemps possible. Finalement, avant la saison des fêtes et des grandes réjouissances, nous avons le temps des pommes et si en Acadie le violon est roi la pomme est reine… On vous met en ligne une recette de tarte aux pommes sèches ici. À l’époque on utilisait beaucoup cette méthode de conservation pour les petits fruits et les pommes en particulier. La musique que vous entendrez est un bon reel que tous les gens d’un certain âge connaissent et qui j’espère se transmet dans les familles de musiciens. On y joint également une recette de poutine à trou.

Portrait de Clarence Allain

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Si je parle du Club Arc-en-Ciel, il faut parler de Clarence Allain qui en est le président. 

Originaire de Bouctouche mais élevé à Saint-Jean. il s’y est établi pour de bon en 1976. Comme presque tout le monde qui venait s’établir à dans la grande ville industrielle, Clarence a travaillé pour Irving à Ocean Steel comme soudeur. 

Marié à Julie-Anne, Clarence est père de deux enfants et ce qu’il préfère et il vous en parlera avec plaisir sans s’arrêter, c’est la pêche. 

Dans les lacs, les rivières et même en eau salée, notre petit Clarence attrape principalement du maquereau et du bar rayé. 

La semaine dernière se tenait les élections du club francophone de l’âge d’or et ils se sont fait réélire Clarence Allain au poste de président, Suzanne Devost au poste de vice présidente, Lucille MacKinnon comme trésorière et finalement et non la moindre Étiennette Bossé comme secrétaire. 

On peut vous dire qu’avec une équipe pareille, ça roule et les choses sont bien conservées. 

Il y a quelques jours, des bénévoles sont allés faire du tri et du ménage car selon Clarence l’accumulation devenait hors contrôle. Cela s’est passé comme sur des roulettes et le bac de récupération fut nourri à pleine capacité.

Avec le conseil d’administration et son nouveau conseil les projets fusent et se multiplient pour le bien des membres.  Il y a déjà des activités d’organisées comme le mardi dîner des employés de l’Arcf mais où tous sont bienvenus et pour une dizaine de dollars on mange bien et à satiété.  

Le mercredi, ce sont les jeux de société: le 10 ou 200, le cribble, pokeno et bien d’autres, et n’oublions surtout pas le célèbre bingo du mois..  

Il y a eu un souper au homard Miam, il y aura un souper de Noël, ce n’est pas les idées qui manquent mais ce sont les participants.

Pour être membre du club Arc-en-Ciel, à 55 ans, il vous en coûte 15$ pour l’année, oui pour l’année, c’est ça que je paie pour mon petit café et le déjeuner du dimanche après la messe. 

Ensuite plusieurs spectacles et activités de l’Arcf sont à prix réduit quand ce n’est pas tout simplement gratuit pour les membres. 

Les soupers sont aussi à prix réduits pour les membres et qu’est-ce que l’on voudrait?  Ce sont vos idées et vos besoins car si vous nous dites c’est compliqué faire son rapport d’impôt, des comptables viennent vous les faire etc. Nous sommes à votre écoute et il faut que vous nous disiez ce qui vous plairait. Nous savons que vous êtes nombreux les gens de 55 ans et plus, contactez-nous et nous serons ravis d’entendre vos commentaires et vos besoins…Toutes vos idées sont les bienvenues: voyages, ateliers, art, comment utiliser Facebook, faire une troupe de théâtre du 3ième âge et quoi encore on attend vos commentaires…

Clarence Allain: 506 609 0452

Suzanne Devost: 506 652 1792 

Ou autre membre du CA 

Vous pouvez me contacter pour toutes questions qui découlent du texte.

Gaétane 506 644 8060 ou gaetane.levesque@arcf.ca 

Découvrir la ville de Saint-Jean

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Connaître sa ville, c’est une exploration que l’on fait presque exclusivement avec les gens que l’on reçoit … Saint-Jean a été baptisé en 1631 par Charles de Saint-Étienne de la Tour en l’honneur de la journée de la fête de la Saint Jean. La ville a été renommé Saint John en 1785 par le premier conseil municipal. C’est la plus vieille municipalité incorporée du Canada et la deuxième plus grande ville du Nouveau-Brunswick. 

Presque 70 000 habitants se partagent le territoire entre anglophones et francophones, mais le % de chacun  reste vague.

Située à l’embouchure du fleuve Saint Jean et de la Baie de Fundy, la ville de Saint Jean se pare de richesses à découvrir comme ses chutes réversibles, et le tout dans un micro climat tempéré.

Une marche dans son centre-ville historique nous ramène au tout début de la colonisation, surtout en lisant ce qui reste des pierres tombales dans le parc appelé Loyalist Burial Ground.

Il ne faut pas garder sous silence: la Tour Martello datant de 1812, l’Île Partridge lieu de quarantaine et où moururent du typhus près de 1200 en 1847, et  le marché de Saint-Jean.

C’est certain que des petits bijoux de boutiques et de restaurants se laissent découvrir dans les ruelles en pente des rues qui descendent vers le port de mer et l’automne, vers les bateaux de croisière plein à craquer de touristes en quête de sensations nouvelles et de beaux souvenirs. 

 D’abord commencez votre exploration par le King’s Square et son kiosque à musique datant de 1909 et restauré dernièrement. Les pigeons virevoltent autour cherchant la bonne collation. 

Si vous traversez la rue, vous entrerez dans le marché public, un des plus vieux marché public d ‘Amérique du Nord.

 Remarquez son plafond construit comme on savait faire à l’époque comme un fond de bateau renversé. Dans ce marché vous y trouverez des étals de viandes, de fruits et légumes qui côtoient des artisans peintres ou autres ce qui rend sa découverte intéressante. 

Puis en ressortant par la même porte, vous pourrez pousser jusqu’au Queen’s Square, charmant et ombragé parc historique qui dans les mois d’été devient très animé avec son marché fermier et ou vous pouvez faire vos achats de fruits et légumes autant que de pains frais. Vous y découvrirez la statue de Samuel de Champlain, l’explorateur qui a nommé la ville et la rivière, le jour de la fête de la Saint Jean.

Puis en autobus de ville ou touristique ou autrement, rendez vous jusque sur la place du site de Fort LaTour, lieu historique et de rassemblement, place forte et de surveillance stratégique à l’époque de la colonisation.

Ce fort connut une histoire dramatique et garde toujours l’empreinte des vaillants défenseurs de notre héritage. Il fut restauré et ouvert au public au printemps 2025. Il fait encore et toujours partie des bastions de notre histoire.

Continuez votre visite à pied, en suivant le bord de la Baie de Fundy, reconnue pour ses eaux froides et ses courants chauds du Gulf Stream,  vous découvrirez un village de 60 containers convertis en marché en plein air qui attire autant les résidents que les croisiéristes.

Puis en remontant les rues Charlotte, Prince William, Union, King et Queen vous serez amenez à découvrir toutes les saveurs locales et d’ailleurs juste en vous promenant. L’été les rues sont envahies par des terrasses animées et souvent pleines de musique. 

Malgré, l’incendie de 1877 qui a détruit 1612 bâtiments, la ville de Saint Jean a gardé l’empreinte de ses bâtisseurs par son architecture: les maisons en enfilade d’influence britannique ainsi que néo-classique.

Si vous allez dans les plus vieux quartiers de Saint-Jean comme l’ouest vous y verrez les premières maisons de pêcheurs bâties sur le bord de la rivière Saint Jean, dans l’ancien village de Lancaster.

Les chutes réversibles qui remontent les cascades avec la marée haute, font découvrir plusieurs espèces d’oiseaux pêcheurs et de mammifères marins qui profitent du désarroi des poissons pour se nourrir.  

Comme vous pouvez le constatez notre ville est riche autant en Histoire qu’en sites intéressants.

N’hésitez pas à vous y perdre…  

Le français : de l’alignement des Sea Dogs !

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L’ailier gauche d’expérience de Quispamsis, Angelo Fullerton en est à sa première saison avec l’équipe de son enfance, les Sea Dogs de Saint-Jean.

Alors que le Nouveau-Brunswick, province officiellement bilingue, se retrouve avec une équipe en moins au sein de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ), les Sea Dogs de Saint-Jean ont-ils l’impression d’être investis d’une mission particulière en ce qui concerne le respect du français à l’égard de leurs partisans ? 
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André Magny

Pour ce qui est de la question du français au sein du circuit dirigé par Mario Cecchini, le message semble être très clair : « La LHJMQ demande à ses 12 équipes du Québec de respecter les lois et recommandations de l’Office québécois de la langue française concernant la langue française », de mentionner Raphaël Doucet, directeur des communications, au sein de la ligue de hockey.

Pour ce qui est des Sea Dogs et des Wildcats de Moncton, « ils doivent respecter l’utilisation de la langue française, tel que demandé par le gouvernement du Nouveau-Brunswick à ses entreprises. La LHJMQ n’en demande pas plus, pas moins », précise le directeur des communications.

Tenir compte du français

À ceux qui en douteraient, Bryer MacPherson, le responsable des communications et du marketing au sein des Sea Dogs, rappelle que les annonces de chaque but, chaque punition ainsi que de l’alignement de départ se fait en français lors des matchs locaux. « C’est d’ailleurs notre politique depuis de nombreuses années », tient à préciser M. MacPherson.

Quant à savoir si les joueurs peuvent s’exprimer en français dans le vestiaire de l’équipe dirigée par Travis Crickard, la question fait sourire Bryer. Avec une quinzaine de joueurs provenant du Québec, « ils peuvent bien parler la langue de leur choix dans la chambre des joueurs ! »

Quispamsis sur la glace !

Seul représentant de la région au sein de l’équipe, l’ailier gauche Angelo Fullerton est évidemment très fier de représenter Quispamsis au sein de l’équipe qu’il regardait lorsqu’il était bambin.

Crédit : Michael Hawkins / Sea Dogs de Saint-Jean
L’ailier gauche d’expérience de Quispamsis, Angelo Fullerton en est à sa première saison avec l’équipe de son enfance, les Sea Dogs de Saint-Jean.
Crédit : Michael Hawkins / Sea Dogs de Saint-Jean

Concernant ses réponses face aux questions de la langue, celles-ci sont pour le moins politiquement correctes pour ne pas dire sincères ! « J’ai évidemment grandi en apprenant le français à l’école. C’est agréable d’avoir des coéquipiers francophones qui m’aident à continuer d’apprendre la langue, tout comme le fait d’être de retour dans une ville bilingue. » Rappelons qu’Angelo Fullerton en est à sa première année avec les Sea Dogs, lui, qui a passé les trois dernières années de sa carrière junior avec les Eagles du Cap-Breton.

Arrive-t-il à communiquer en français avec les partisans ? Fullerton affirme qu’il est important de pouvoir communiquer avec les fans, car c’est eux qui payent pour soutenir l’équipe. « Je fais donc beaucoup d’efforts pour pouvoir communiquer avec eux » a répondu en anglais le jeune attaquant de 20 ans au représentant du Saint-Jeannois.

Sur une note plus spécifiquement sportive, il a évidemment un rêve à réaliser avant de terminer sa carrière junior : il aimerait bien aider son équipe à se rendre en finale de la LHJMQ. Et contre qui ? Cap-Breton, bien sûr ! Pourquoi ? « Je voudrais les battre pour leur montrer qu’ils n’auraient pas dû m’échanger », de conclure le grand ailier de 1,90 m.

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Figures marquantes de la Cour suprême

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Quatre-vingt-douze personnes ont occupé le poste de juge à la Cour suprême depuis 1875. De ce nombre, onze sont des femmes – et cinq d’entre elles siègent actuellement. Il a fallu attendre 1982 pour qu’une femme, Bertha Wilson, ait un siège à la Cour suprême, et l’année 2000 pour qu’une femme, Beverley McLachlin, devienne juge en chef. Bien d’autres premières suivront.

Comment sont nommé-e-s juges?

Il incombe au gouvernement de nommer les juges (via un comité consultatif, le cabinet et le premier ministre). Les juges viennent souvent des cours supérieures provinciales ou territoriales. Leur région du pays, leur genre, leur champ d’expertise (p. ex. : droit pénal, droit civil…) et un bilinguisme fonctionnel entrent en ligne de compte dans leur désignation.

Afin de créer un équilibre entre le droit civil, hérité de la France et en vigueur au Québec, et la common law en vigueur ailleurs au pays, trois juges doivent obligatoirement venir de la tradition du droit civil – donc du Québec. Généralement, trois autres juges viennent de l’Ontario, deux de l’Ouest ou du Nord et un de l’Atlantique.

Un mandat a une durée moyenne de 12 ans. Les juges doivent prendre leur retraite à 75 ans.

Parmi les juges de la Cour suprême, qui est…

  • … la première personne de confession juive ?

    Bora Laskin, de Thunder Bay (Ontario), nommé en 1970. Il est devenu par le fait même le premier juge de la Cour suprême à ne pas être de descendance britannique ou française.
  • … la première femme nommée?

    Bertha Wilson, nommée en 1982, soit 107 ans après la création de la Cour suprême.
  • … la première juge en chef ?

    Beverley McLachlin, nommée en 1989 et première femme à devenir juge en chef, de 2000 à 2017. Elle est aussi la troisième femme à être nommée juge à la Cour suprême. Elle a séjourné plus de 28 ans à la Cour suprême, et est la personne qui a occupé le poste de juge en chef le plus longtemps.
  • … la première personne acadienne?

Michel Bastarache, nommé en 1997, qui reprend le siège de Gérard LaForest (originaire de Grand-Sault, N.-B) à sa retraite. Né à Québec d’un père acadien, il s’est installé au Nouveau-Brunswick au début de sa carrière.

  • … la première personne franco-ontarienne?

Louise Charron, de Sturgeon Falls, nommée en 2004.

  • … la première personne francophone de l’Ouest?

Mary T. Moreau, Franco-Albertaine nommée en 2023. Elle est aussi la première femme à avoir été juge en chef de la cour supérieure de l’Alberta.

  • … la première personne issue d’une minorité raciale?

    Mahmud Jamal, nommé en 2021. Il est né au Kenya.
  • … la première personne autochtone?

    Michelle O’Bonsawin, Abénakise et Franco-Ontarienne nommée en 2022.
  • Mandat le plus court : 8 mois
    Arthur Cyrille Albert Malouin est nommé en 1924 et prend sa retraite en octobre de la même année.
  • Mandat le plus long : 38 ans
    Sir Lyman Poore Duff est nommé en 1906 et siège jusqu’à sa retraite en 1944. Il est juge en chef de 1933 à 1944.

D’accusé à registraire

En 1980, le Franco-Manitobain Roger Bilodeau est arrêté pour excès de vitesse et reçoit une contravention de 35 $, sur laquelle il est indiqué qu’il est possible de contester le constat.

La convocation est en anglais. La Highway Traffic Act l’est aussi. Pourtant, selon la Manitoba Act, les lois manitobaines doivent être écrites en français et en anglais.

Ce détail n’échappe pas au fautif, étudiant en droit, de surcroit. Depuis 1890, en fait, le Manitoba ne rédige plus ses règlements en français.

Roger Bilodeau interjette appel devant la Cour suprême en 1986. Il doit payer son billet d’infraction, mais remporte la cause voulant que les lois manitobaines soient écrites dans les deux langues.

Roger Bilodeau fera un retour à la Cour suprême, mais cette fois comme registraire, de 2009 à 2020.

Des juges pas toujours d’accord

Les juges n’ont pas à s’entendre sur les motifs ou les conclusions d’un jugement. Tout juge «dissident» doit simplement s’expliquer dans la décision.

Ces dissidences sont parfois avant-gardistes.

Par exemple, en 1993, Claire L’Heureux-Dubé contribue à la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles. Elle est d’ailleurs reconnue comme étant une grande dissidente, ayant émis des objections dans plus de 60 % des jugements auxquels elle a participé. Suzanne Côté, Marie Deschamps, Bora Laskin et Bertha Wilson sont aussi reconnus pour leur haut taux de dissidence.

Pour en savoir plus sur la Cour suprême, suivez notre série [https://francopresse.ca/files/150e-de-la-cour-supreme-du-canada/].
Cette initiative de Réseau.Presse et de l’Alliance des radios communautaires du Canada est possible grâce au soutien financier du Programme des célébrations et commémorations de Patrimoine canadien du gouvernement du Canada.

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Il était une fois dans la Vallée enchantée

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Des travaux vont bon train au CPE de la Vallée enchantée. Ce sera ainsi 12 nouvelles places que le CPE pourra offrir à des parents francophones. Mais est-ce suffisant ?
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André Magny

IJL-RÉSEAU.PRESSE-LE SAINT-JEANNOIS

Les travaux à la Vallée enchantée de Quispamsis ont toutefois commencé « avec un léger retard par rapport au calendrier initial » de l’aveu de la directrice des Centres de la petite enfances (CPE) de l’ARCF de Saint- Jean, France Dargavel. Elle s’empresse toutefois d’ajouter que l’ARCF de Saint-Jean travaille en étroite collaboration « avec les entrepreneurs et le ministère pour limiter l’impact sur les familles et assurer que les nouvelles places soient accessibles le plus tôt possible. »

Rappelons que les CPE Samuel-de-Champlain et la Vallée enchantée sont sous la houlette de l’ARCF, qui agit comme organisme gestionnaire sous l’encadrement du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance (MEDPE). Près de 300 enfants sont présentement accueillis dans les deux CPE.

Pour les 12 nouvelles places qui seront disponibles, « le processus d’attribution suit les priorités établies dans la politique d’admission », précise la directrice.

Ces nouvelles places s’inscrivent dans la foulée d’une annonce qui avait été faite en mars dernier par le gouvernement du Nouveau-Brunswick, qui annonçait un investissement « de  200 millions $ sur cinq ans afin de prolonger trois accords avec le gouvernement fédéral en lien avec les services de garde. » À l’époque, la ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Claire Johnson, avait annoncé que l’entente permettrait dès l’an prochain l’ouverture 3 400 places à l’échelle de la province dont 144 dans la région de Saint-Jean.

Conséquence de l’attente

En matière de places en garderie, on peut comprendre que certains parents sur des listes d’attente se trouvent un plan B. De l’aveu même de Mme Dargavel, « certains se tournent vers le CPE du Centre; quelques familles choisissent aussi des services anglophones, surtout lorsqu’elles n’arrivent pas à avoir de place rapidement. Cela dit, nous faisons de notre mieux pour garder nos familles francophones dans le réseau et pour soutenir la vitalité de la communauté. »

De l’avis de Mme Dargavel, « la demande demeure beaucoup plus forte que l’offre, ce qui confirme que les besoins en services de garde en français dépassent largement notre capacité actuelle. »

Questionné sur ce problème concernant le nombre de places en garderie disponible pour la minorité francophone, malgré de nombreux messages laissés et envoyés au service des communications du MEDPE, ce fut un silence radio. Les questions étaient pourtant simples : quel est le montant investi par le gouvernement du Nouveau-Brunswick pour les rénovations à la garderie La Vallée enchantée et y a-t-il des plans pour la construction ou l’agrandissement d’autres garderies francophones dans la région de Saint Jean, compte tenu de la forte demande pour des places en service de garde francophone ?

La directrice de l’Association francophone des garderies éducatives du Nouveau-Brunswick, Sylvie Lang apporte un éclairage intéressant sur la situation. La seule chose qu’elle peut affirmer, « c’est qu’il n’y a pas de projet en cours actuellement, car personne ne connaît encore le montant de la prochaine entente Canada–Provinces prévue pour avril 2026. » Tant que l’investissement consenti par Ottawa n’est pas connu ainsi que « le nombre de places désignées qui seront attribuées lors du prochain appel d’offres, il est malheureusement impossible d’apporter des réponses claires à ce sujet. »

En attendant, la situation « peut être difficile et parfois frustrante » pour les parents comme l’exprime France Dargavel.  « Chaque place qui s’ouvre est attribuée avec soin, selon des critères transparents, et nous continuons à défendre auprès des instances provinciales la nécessité d’investir davantage dans les places francophones. La Vallée enchantée et les garderies francophones auraient parfois besoin d’un coup de baguette magique. »

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Combien de pouces carrés dans un pied linéaire

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Je me suis basée sur les mathématiques scolaires et je me suis posée la question: ‘Combien de pouces carrés dans un pied linéaire?’ C’est 144 pouces carrés. Puis j’ ai cherché combien de pieds carrés dans un mètre en pensant que le système métrique allait régler la question, c’est 10,764 pieds carrés dans un mètre. La question de départ étant: comment je donne à tous et à chacun ce dont ils ont besoin, si je n’ai pas plus de pieds ou de mètres carrés. Ici vous l’avez bien compris, je parle de locaux, d’espace de travail, d’espace de vie. 

Mon dilemme

Hier j’ai assisté à une réunion super intéressante et pleine de bon sens jusqu’au moment de ni plus ni moins prendre partie entre tout ce que je tiens à cœur et considère important dans ma vie, dans celle de ma famille et dans celle de ma communauté. Je vous partage mon dilemme. 

Pour accommoder l’école, on a déjà dû prendre, de la bibliothèque, tous ses espaces fermés, ses petites salles qui servaient à des rencontres de petits groupes de lecture. En plus, maintenant on viendra même séparer, à l’aide de rideaux, à l’intérieur de celle-ci, plus d’espace ce qui va empêcher la présence de certaines collections et même des ordinateurs.

Le manque d’espace

Mais si je me retourne et que je questionne le centre scolaire, ils sont en manque criant d’espace et je peux vous l’assurer pour l’avoir déjà vécu l’an dernier au premier semestre quand j’y travaillais dans un minuscule garde-robe quand une fois assise, je touchais les deux murs de mon local et la table de travail était non pas une planche à repasser mais le même principe ou 3 petits élèves étaient du côté porte, mais qui était absente, et moi et un autre petit élève de l’autre côté de la planche à repasser. Est-ce que vous voyez l’espace ?

Je ne me plaignais pas car nous étions heureux, mes petits élèves et moi, dans un garde-robe bien décoré selon les saisons.J’étais bien contente d’avoir ce petit local car d’autres étaient carrément dans le corridor. Je connais l’impact que le manque d’espace a sur l’éducation de nos enfants et de nos petits-enfants.

Puis mardi dernier j’ai constaté que notre précieux local du club Arc-en-ciel que nous avions eu après plusieurs années de restriction totale et que par manque d’espace on vient nous enlever. Cela nous crève le cœur car nous avons attendu tellement longtemps pour être capable de nous rencontrer pendant la journée. 

S’unir

Mais si je pèse le pour et le contre, tous ont droit à des locaux ou du moins à garder ceux qu’ils ont déjà. L’école vient bousculer tout cela avec tous ces petits et ces grands nouveaux élèves, que faire ? La solution n’est certainement pas de s’entre-déchirer, mais peut-être de s’unir. 

Il faut se regrouper tous les organismes, et monter aux barricades : parler aux bonnes personnes, aux gestionnaires, aux différents paliers de gouvernement, leur montrer nos difficultés et même leur apporter des solutions sinon permanentes, temporaires. Notre force c’est l’unité, ensemble de trouver des solutions. Pourquoi pas comme on a déjà fait, 42 ans passés, se réunir à la même table, tous les organismes qui ont à se partager les mêmes pouces carrés et en discuter. 

C’est dans l’union que l’on gagnera et non dans la compétition. 

Paroisse Saint-François-de-Sales

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Depuis plus de 45 ans, la paroisse Saint-François-de-Sales existe. Elle a connu différents lieux de culte et plusieurs pasteurs qui ont succédé au Père Louis Vermeersch, le père fondateur. Depuis quelques années, Père Aaron Knox en est le curé. Il est également l’aumônier à l’hôpital régional de Saint Jean.

Ses fonctions, même nombreuses, ne l’empêchent pas d’être très présent pour tous les membres de sa paroisse et plus particulièrement pour ceux qui sont malades ou incapables de se déplacer. 

Père Knox est originaire de St-Stevens. Sa connaissance des deux langues lui a donné l’opportunité d’être le pasteur de notre paroisse.

Joceline Léger est pour ainsi dire son bras droit et l’assiste avec la planification de tout, comme par exemple: la catéchèse, les baptêmes, les mariages, les décès ou tout autre évènement que vous voulez souligner avec votre communauté ou votre famille. 

Si vous avez besoin des services de Père Knox:

Si vous voulez préparer un évènement ou autres questions, Joceline:

Site web: https://www.saintfrancoisdesales

Messe tous les dimanches à 10h30  
Catéchèse à 10h pour tous les jeunes ou moins jeunes au sous-sol 
Chorale  à 10h pour tous ceux qui désirent chanter la gloire de Dieu
Messes hebdomadaires à 11h15 : lundi, mardi, mercredi.
Adoration le vendredi de 18h30 à 19h30 
Messe à 18h le premier vendredi du chaque mois  Saint François de Sales, c’est la maison de Dieu et la vôtre…

Contexte historique de fondation, jalons et système judiciaire

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Le système de justice au Canada

La Cour suprême du Canada est unique au monde : en plus d’être bilingue, elle est le seul tribunal de dernière instance bi juridique, c’est-à-dire qu’il y coexiste les deux traditions juridiques coloniales du pays, soit la common law d’Angleterre et le droit civil de France.

Les décisions de la Cour suprême ont une incidence sur l’ensemble des politiques publiques canadiennes. Elles sont sans appel. Mais cela n’a pas toujours été le cas…

La naissance de la Cour suprême 

Avec la Confédération, en 1867, le nouveau parlement fédéral peut créer une « cour générale d’appel pour le Canada ». L’imposant mandat suscite de vifs débats.

Des députés sympathisants proposent d’abord de créer une cour qui siégerait dans les capitales provinciales. Ils suggèrent aussi une cour d’appel centrale, qui remplacerait les cours d’appel provinciales.

La formule qui sera retenue en 1875 proviendra de Télesphore Fournier, ministre de la Justice et futur juge de la Cour Suprême : les cours d’appel provinciales seront maintenues, mais le tribunal central aura l’autorité définitive sur les questions judiciaires afin d’assurer une application uniforme de la loi au pays. De plus, le tiers des juges devra venir du Québec.

Cependant, de nombreux députés contestent le projet. À quoi bon investir dans cette Cour suprême quand d’importants chantiers nationaux, comme l’élargissement du canal Welland ou la construction du chemin de fer transcontinental, sont en cours. En plus, elle demeure une cour intermédiaire.

Véritablement suprême 

Au moment de sa fondation, la Cour suprême n’est cependant pas le plus haut tribunal du pays. Le comité judiciaire du Conseil privé du Royaume-Uni demeure la cour de dernière instance du Commonwealth – donc du Canada. Il est même possible de s’adresser directement à celui-ci pour contester la décision d’une cour d’appel provinciale.

Or, certaines provinces souhaitent couper ce lien avec Londres. D’une part, le Conseil privé renverse parfois des réformes sociales que certains jugent nécessaires, pendant la grave crise économique des années 1930. D’autre part, Londres a reconnu aux femmes le droit de siéger au Sénat dans l’affaire « Personne », en 1929, ce que n’avait pas fait la Cour suprême du Canada. 

La Cour suprême finira par s’affranchir du Conseil privé en deux temps : en 1933 pour les matières criminelles, puis en 1949 pour les affaires civiles. C’est à ce moment que la Cour suprême devient réellement la cour de dernière instance du Canada.

Puis, vient le rapatriement de la Constitution, en 1982. La nouvelle Loi constitutionnelle comprend une Charte des droits et libertés, un outil judiciaire puissant dont la Cour suprême est la gardienne.

Les tribunaux au Canada 

Le plus haut tribunal du pays est nourri par les diverses instances judiciaires du Canada et des Provinces. 

D’où viennent ses dossiers?

  • Du gouvernement fédéral et des Provinces. La Cour suprême se penche sur la validité constitutionnelle de projets de loi ou de lois à la demande des gouvernements. Elle a, par exemple, été appelée à se prononcer sur la sécession d’une province ou le mariage entre personnes de même sexe.
  • Des cours d’appel des provinces ou territoires. Ces cours se penchent sur les causes criminelles et civiles (famille, petites créances, successions). Dans ces cas, trois juges s’assurent que l’appel est d’intérêt public et fera avancer le droit, au pays. Il peut alors être présenté devant la Cour suprême du Canada. 
  • Des cours fédérales. Les dossiers peuvent aussi venir de la Cour d’appel de la Cour martiale (tribunaux militaires) ou de la Cour d’appel fédérale (tribunaux administratifs fédéraux ou Cour canadienne de l’impôt).

Suivez notre série sur le 150e anniversaire de la Cour suprême [HYPERLIEN : https://francopresse.ca/files/150e-de-la-cour-supreme-du-canada/]. Cette initiative de Réseau Presse et de l’Alliance des radios communautaires du Canada est possible grâce au soutien financier du Programme des célébrations et commémorations de Patrimoine canadien du gouvernement du Canada. 

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1 Ces cours sont la Cour suprême provinciale (Colombie-Britannique, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve-et-Labrador, Territoires du Nord-Ouest et Yukon), la Cour du Banc du Roi (Alberta, Manitoba, Nouveau-Brunswick et Saskatchewan) et la Cour supérieure (Ontario et Québec). Au Nunavut, une seule et unique instance existe : la Cour de justice du Nunavut.